23/11/2010
L'esprit de Philadelphie d'Alain Supiot
Le prix de la Fondation Manpower pour l'emploi a été remis le 22 novembre 2011 au Pavillon Royal à Alain Supiot pour son ouvrage "L'esprit de Philadelphie. Une interview d'Alain Supiot : http://www.dailymotion.com/video/xc15hj_justice-sociale-e.... pour ceux qui n'auraient pas le temps de le lire.
Qui est Alain Supiot ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Supiot
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20/11/2010
Forum recrutement seniors et expérimentés 1er décembre 2010 à Paris
Toutes infos sur ce lien : http://www.carrefoursemploi.org/minisites4/senior2010/pre...
Le guide pour se préparer sur ce lien à télécharger pour connaître à l'avance les offres et préparer votre parcours.
C'est ici.
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13/09/2010
Un document de réflexion de l'Institut André Busnel
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11/09/2010
Enfin des économistes qui se rebellent contre la pensée unique
Pour accéder au manifeste et le signer : http://www.bastamag.net/article1170.html
Cliquer sur ce lien pour une synthèse des 10 fausses évidences et les propositions : manifeste_economistes_atterres_synthèse.doc
Le manifeste insiste beaucoup trop sur l'importance de la croissance mais remet en cause les 10 fausses évidences suivantes :
- les marchés financiers sont efficients
- les marchés financiers sont favorables à la croissance économique [quelle qualité de croissance ?]
- les marché sont de bons juges de la solvabilité des états
- l'envolée des dettes publiques résulte d'un excès de dépenses
- il faut réduire les dépenses pour réduire la dette publique
- la dette publique reporte le prix de nos excès sur nos petits enfants
- il faut rassurer les marchés financiers pour pouvoir financer la dette publique
- l'UE défend le modèle social européen
- l'euro est un bouclier contre la crise
- la crise grecque a enfin permis d'avancer vers un gouvernement économique et une vraie solidarité européenne.
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La baisse du taux de remplacement programmée en France
La différence entre les euros courants (incluant l'inflation), les euros constants, le maintien du pouvoir d'achat absolu et relatif des pensions et le taux de remplacement brouillent la communication. Quand le président affirme qu'il ne veut pas voir baisser le montant des pensions, il parle d'euros courants.
Même si le gouvernement se refuse officiellement à toucher aux pensions des retraités, les réformes déjà votées au cours des dernières années aboutiront, dans les faits, à réduire grandement ce qu'on appelle le « taux de remplacement » des retraites. Et le projet de loi qui passe au Parlement à partir du 7 octobre risque fort d'aggraver ce phénomène.
Pour équilibrer les finances des régimes de retraite sans augmenter les cotisations malgré la hausse du nombre des retraités, et le fait qu'ils vivent plus longtemps, une des options consiste à réduire le niveau des retraites versées dans le futur. C'est cependant une hypothèse que le président de la République a exclue a priori pour les discussions engagées cette année. Il y a de bonnes raisons à cela. Selon une étude réalisée par la Commission européenne et rendue publique en juillet dernier, la France est en effet déjà, du fait des réformes actées précédemment, un des pays d'Europe qui a prévu de réduire le plus ce qu'on appelle le « taux de remplacement » des retraites, c'est-à-dire le rapport entre la pension nette que touche un retraité et son salaire net au moment où il part en retraite. En fonction des réformes actées en 2006, la Commission a estimé ce taux en 2006 et en 2046 dans les 27 pays de l'Union pour un homme ayant travaillé à temps plein et cotisé quarante ans au moment de son départ en retraite. En France, ce taux devrait ainsi passer de 79 % en 2006 à 63 % en 2046, soit une chute de 16,5 points. La quatrième baisse la plus importante parmi les Vingt-Sept et la seconde au sein de l'ex-Europe des Quinze. Du coup, en 2046, le taux de remplacement français se situerait parmi les plus bas d'Europe. Difficile donc d'aller plus loin dans ce sens : il y aurait même plutôt urgence à revenir en arrière.
Cliquer sur ce lien.
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10/09/2010
Offre de location de voiture gratuite, carburant compris en Ile de France
Offre reçue de valeriechampault@gmail.com http://hertz.monster.fr/candidats.html?WT.mc_n=blogHertz Même si la voiture reste l’avantage préféré des Français, beaucoup empruntent quotidiennement les transports en commun pour se rendre sur leur lieu de travail. Ils sont même un sur cinq à y passer plus d’une heure et demie par jour. |
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09/09/2010
Recherche de témoignage pour Radio Canada
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08/09/2010
Un petit film sur les manifestations sur les retraites du 7 septembre 2010
http://www.youtube.com/watch?v=BnP0RBN7Kfg
On peut être étonné par les manifestants en question.
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03/09/2010
Témoignage à venir France 3 JT du 6 septembre à 19h30 - Retraite et les femmes
A la suite de la demande d'une journaliste sur les retraites et les femmes, Ghislaine va passer sur France 3 au JT du 6 septembre à 19h30.
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Trajets des manifestations du 7 septembre - paris et province
A Paris, la manifestation principale partira de la place de la République à 14h. Force Ouvrière (qui exige le retrait du texte et ne fait donc pas partie de l'intersyndicale) donne, quant à elle, rendez-vous à l'angle de la place de la République et de la rue du Temple à 13h30.
Les différents trajets sont donnés sur le lien suivant :
http://tempsreel.nouvelobs.com/dossier/la-reforme-des-ret...
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25/08/2010
Recherche de témoignages sur les femmes et le projet de retraite sur France3
Bonjour,
Je suis journaliste à France 3 National. Nous préparons pour le journal télévisé du 6 septembre une émission spéciale retraite. Nous cherchons une femme en Ile de France, avec enfant(s), qui a un parcours professionnel très incomplet, qui s'est arrêté de travailler pour élever ses enfants ou suivre son mari, et qui à la suite d'un divorce, est obligé de continuer à travailler après 60 ans (parce qu'elle ne peut prétendre à une retraite à taux plein).
J'expliquerai dans le reportage que les trimestres qui pouvaient être gagnés grâce aux enfants, a priori, ne compteront plus avec la réforme.
Il s'agit de petites interviews, sur la façon dont elle vit cette situation. Le sujet doit être tourné cette semaine.
Je peux être jointe sur ce mail anne.sylvain@francetv.fr, ou sur mon portable : 06 12 60 71 35.
Merci beaucoup de votre aide. Bien cordialement, Anne Sylvain
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24/08/2010
Demande de témoignage-coup de gueule ! sur France 3
Bonjour,
Je suis journaliste à France 3 National. Nous préparons pour le journal télévisé du 6 septembre une émission spéciale retraite. Nous cherchons des témoignages de séniors qui n'arrivent pas à trouver de travail, alors que la réforme prévoit de reculer l'âge de départ à la retraite. Comment vivent-ils cette situation ? Que pensent-ils de la réforme ?
Le profil recherché : homme ou femme, qui vit en Ile de France (pour des raisons de rapidité car le tournage doit être fait cette semaine), qui a plus de 50 ans, qui ne parvient pas à retrouver un emploi stable, parfois depuis longtemps. Qui a été cadre ou employé. Qui est peut-être sur le point de ne plus avoir d'indemnités chômage, et qui se demande comment il va tenir jusqu'à 62 ans.
L'idée du sujet est un coup de gueule. Pas de commentaires (voix off) de ma part, mais juste la parole forte, des séniors qui voudront bien participer. Je recherche trois personnes.
Je peux être jointe sur ce mail anne.sylvain@francetv.fr, ou sur mon portable : 06 12 60 71 35.
Merci beaucoup de votre aide. Bien cordialement, Anne Sylvain
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23/07/2010
Marie Pezé : experte de la souffrance au travail virée !
Marie Pezé a créé la première consultation de souffrance au travail en 1997. Handicapée elle-même, elle a demandé à ce que son poste de travail soit aménagé pour travailler correctement. Refus de la direction et augmentation de sa charge de travail pour la déclarer inapte au travail et la licencier : pratique courante et inacceptable dans ce pays soi-disant respectueux des salariés qui sont trop souvent considérés comme des "outils" de production et non comme des personnes.
Lire l'article.
Marie Pezé au chevet du travail
Son livre coup de poing : Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés.
Le plus fragile est le plus impliqué et le plus consciencieux
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22/07/2010
Répartition ou/et capitalisation
Quand la réforme des retraites aura été votée dans la précipitation et au pire moment, la prochaine offensive sera celle de la retraite par capitalisation en opposition à la répartition.
Article de Denis Clerc d'Alternatives économiques
http://www.alternatives-economiques.fr/tartuffe-ou-superm...
Dans la bataille des retraites, un thème au moins semblait avoir disparu des sujets de conflits: le choix entre répartition et capitalisation. Et pour cause: la crise, en dégonflant brutalement la valeur des patrimoines de placement - les actions, au premier chef, mais aussi l'immobilier, même si c'est dans des proportions moindres - semblait avoir tranché le problème. Baser un système de retraite sur des actifs dont la valeur marchande varie aussi fortement et dont les marchés vont de bulles en krachs, c'est transformer la retraite en pari aventureux sur l'avenir. La faire reposer sur le fruit du travail plutôt que sur celui du capital est, au contraire, gage d'une plus grande stabilité. Sans compter le fait que, la capacité d'épargne étant très différente selon les groupes sociaux, la capitalisation est porteuse d'inégalités incomparablement plus fortes que la répartition des cotisations présentes en fonction des revenus gagnés par le travail passé.
Erreur, nous explique Jean-Dominique Lafay (1), professeur d'économie à Paris I. La répartition alimente la guerre des âges. Les retraités des classes creuses ont largement vécu des cotisations des classes pleines qui les suivaient, mais, lorsque ces derniers arrivent à leur tour à l'âge de la retraite, il leur faut soit exiger plus des générations qui leur succèdent sur le marché du travail, soit se contenter de moins que leurs aînés n'ont eu. Dans les deux cas, une génération est lésée au profit de l'autre. La solution? "Aller vers une personnalisation accélérée du système,avec un lien étroit (2)entre l'effort d'épargne individuel et le montant que chacun peut raisonnablement anticiper pour sa retraite (à partir des revenus que cette épargne, et non celle de la génération suivante, aura générés)." La phrase est alambiquée, aussi je traduis: chacun aura pour retraite le montant de ce que rapportera le capital qu'il aura pu (lui ou les fonds de pension agissant en son nom et avec son épargne) placer à cet effet. Ce sera plus équitable - plus question de guerre des âges - et plus juste, puisque la retraite de chacun sera proportionnée à son effort personnel.
J'avoue que les bras m'en sont tombés. On peut donc être professeur à Paris I et ignorer (ou taire) que le cinquième le moins rémunéré des ménages dispose d'une capacité d'épargne nulle ou négative, tandis que le cinquième le mieux rémunéré met de côté plus d'un tiers de son revenu (3)? Inutile de vous faire un dessin quant aux conséquences du "lien étroit". Il faut un certain culot pour soutenir que cela renforcerait "l'équité et la paix sociale". Toutefois, au-delà des conséquences aisément prévisibles sur le renforcement des inégalités d'un tel système, le fait de le préconiser nous révèle que nombre d'économistes continuent de croire dur comme fer à la rationalité calculatrice d'homo oeconomicus.
Je ne peux m'empêcher de citer Joseph Stiglitz, dans son dernier livre (4): "Chacun découvre ce qu'il aime - ce qui lui fait plaisir - en faisant des expériences répétées. Pour les glaces, il essaie plusieurs parfums (…) Mais les économistes [néoclassiques] ont essayé d'utiliser ce modèle-là pour expliquer des décisions à très long terme, comme l'épargne pour sa retraite. Ce devrait être évident: il n'y a aucun moyen de savoir si l'on aurait dû épargner plus ou moins avant qu'il ne soit trop tard, et à ce moment-là, plus moyen d'apprendre de son expérience! A la fin de sa vie, on se dira peut-être: Ah, si j'avais épargné plus! Ces dernières années ont été vraiment pénibles, et j'aimerais bien m'être passé une fois de vacances à la plage pour pouvoir dépenser un peu plus aujourd'hui."
Un système de retraite ne peut être affaire de choix individuel. Les conséquences sociales en seraient trop importantes. Il doit inclure une certaine dose de redistribution, pour réduire une part des inégalités que véhicule l'activité productive. On me répondra que je suis hors sujet, que l'affaire est tranchée et que c'est seulement pour "sauver le système par répartition" que la réforme d'aujourd'hui a lieu. Le sauver ? Mais quand l'une des principales niches fiscales (4 milliards au total) s'appelle l'assurance-vie, à laquelle s'ajoutent désormais les Perp et les Perco (plans d'épargne pour la retraite, personnels ou collectifs), que l'essentiel de la réforme s'effectue au détriment de la partie la plus modeste de la population, le sauveteur ressemble plus à Tartuffe qu'à Superman.
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Il en va de notre avenir : les retraites.
Article d'alternatives économiques :
http://www.alternatives-economiques.fr/retraites---il-en-...
En ajoutant des mesures injustes à un système complexe et illisible, la réforme est loin de pouvoir rassurer les Français sur l'avenir à moyen terme des retraites par répartition.
La contestation du projet de réforme des retraites est légitime et compréhensible. Rappellons les mesures clefs
proposées par le gouvernement : l'âge minimal de départ devrait être porté à 62 ans en 2018 ; l'âge auquel on a droit à une retraite à taux plein même sans avoir cotisé suffisamment serait porté, lui, à 67 ans ; enfin, la durée minimale de cotisation serait prolongée à 41,5 ans en 2020.
Ces mesures posent de nombreux problèmes. Repousser l'âge minimal de départ touche tout d'abord au premier chef les personnes qui ont commencé à travailler très tôt. Or, celles-ci connaissent souvent des conditions de travail difficiles et ont une espérance de vie inférieure à la moyenne. Certes, un dispositif devrait permettre à ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans de partir à 60 ans, mais cela leur impose quand même une durée de cotisation de 44 ans, très supérieure aux autres. Quant au report à 67 ans de l'âge donnant accès au taux plein, cette mesure touche surtout les femmes qui ont fréquemment des carrières à trous.
La priorité donnée au recul rapide de l'âge de départ en retraite est de toute façon très problématique au moment où le chômage atteint de nouveau des sommets, avec 4,5 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en avril dernier, soit un million de plus qu'en 2008. En effet, ces mesures pèseront négativement sur un marché du travail très déprimé.
Le recul des âges de départ devrait permettre d'économiser 20 milliards d'euros en 2020. Le projet de réforme prévoit aussi une hausse du taux de cotisations retraite des fonctionnaires de 7,85 % aujourd'hui à 10,55 % en 2020. Cet alignement sur le privé n'est pas choquant en lui-même mais, combiné aux pertes de pouvoir d'achat passées et aux perspectives d'austérité salariale pour les mois qui viennent, il concourt à démotiver des agents auxquels on avait promis pourtant de meilleures rémunérations en échange de la réforme de l'Etat.
Les revenus des plus aisés devraient également être taxés via une hausse d'un point du taux marginal de l'impôt sur le revenu, de 40 % à 41 %. Recettes supplémentaires : 230 millions d'euros en 2011 (0,01 % du PIB). D'autres mesures plus substantielles sont cependant prévues sur certains revenus du capital à hauteur de 1,5 milliard d'euros. Les allégements de cotisation consentis aux entreprises devraient aussi être rognés de deux milliards d'euros. Une mesure qui risque de peser sur les évolutions salariales du privé au cours des prochains mois. Enfin, le Fonds de réserve des retraites sera mobilisé sans attendre 2020 comme prévu lors de sa création en 1999.
En préservant un système complexe et illisible, en prévoyant des mesures injustes, et en ne recherchant pas un large consensus, cette réforme est loin de pouvoir rassurer les Français sur l'avenir à moyen terme des retraites par répartition…
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