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28/02/2005

Que faire ?

Comme beaucoup, je fais partie de ces quinquas laissés pour compte.

C’est tout à fait par hasard que je tombe sur votre proposition.

Ce projet mériterait d’être plus diffusé !
Nous sommes nombreux à vouloir faire quelque chose, sans savoir quoi...

Solidairement,

Catherine

27/02/2005

Génération sacrifiée née entre 1947 et 1960

Au-delà des beaux discours avec les meilleurs intentions du monde, il nous faut voir les décisions et surtout les actes tant il est vrai qu'entre les discours et les décisions, d'une part, et entre les décisions et les actes, d'autre part, il existe un espace temporel gigantesque en France.

Il faut le dire : les personnes nées entre 1947 et 1960 en moyenne et qui ont été exclues du marché du travail n'ont pratiquement aucune chance de retrouver du travail après quelques mois de chômage. Cette catégorie de chômeurs, victimes de la loi Delalande sensée les protéger, est oubliée car elle révèle cet incroyable paradoxe français : beaucoup de lois votées pour un objectif donné obtiennent exactement l'effet inverse.

10% de chômage !

Alors que nos dirigeants voulaient éviter ce seuil psychologique, les 10% ont été atteints malgré 2,3% de croissance. Preuve est faite que la croissance ne crée plus suffisamment d'emplois en France et que notre modèle n'est plus valable !
Nous allons avoir droit rapidement encore une fois à "un traitement social" du chômage c'est-à-dire à "tripatouiller" le thermomètre (% de chômage). Des mesures vont être prises pour enlever des chômeurs du numérateur pour encore une fois anesthésier les français et faire croire que l'Etat s'occupe du problème !

Rappelons que la moitié des chômeurs, soit 1 300 000 personnes, est due à la sous-culture économique française et soi-disant à la "mondialisation" !

Est-il plus difficile de réduire le nombre de chômeurs par des mesures intelligentes que de réduire le nombre de morts sur les routes ?

20/02/2005

L'indécence des moeurs de la fonction publique française

"Hervé Gaymard a décidé de renoncer à occuper l'appartement de fonction qui était mis à sa disposition depuis le 1er février dernier par le ministère de l'économie", a annoncé le ministère. "Tout en rappelant que l'attribution de ce logement a été autorisée par le secrétariat général du gouvernement dans des conditions parfaitement conformes aux procédures en vigueur, il a pris cette décision dans le seul souci de mettre un terme au débat qui s'est développé ces dernières heures et de préserver sa famille", a ajouté le ministère.

"Je suis complètement dans la légalité et je n'ai rien à me reprocher", a rappelé Hervé Gaymard, interrogé sur TF1. ... Un exemple de la différence entre la loi et la morale !

Dimanche, lors du "Grand jury RTL-Le Monde-LCI", Hervé Gaymard avait déclaré qu'il fallait "se désintoxiquer de la dépense publique".

Lire l'article Le Monde

"Monsieur le Ministre, s'il s'agit de désintoxiquer la Fonction Publique de la dépense publique, cela veut dire qu'il faut la sevrer et vite. Commencez par votre ministère et faites le savoir !"

La fonction publique et nos dirigeants politiques n'intègrent pas dans leurs décisions les principes de "l'économie de gestion" que tout ménage doit respecter.

Tant que les audits de la Fonction Publique seront effectués par des fonctionnaires de la Cour des Comptes, pairs des responsables audités, rien ne changera ! Un auditeur doit être indépendant de la personne et du service audités et avoir les moyens de faire son travail.

Proposition : Une disposition à prendre comme dans la plupart des pays démocratiques avancés et démocratiques :
Le logement familial est à la charge du ministre qui, faut-il le rappeler, reçoit un salaire pour sa fonction.

Transparence et Simplicité !

Le Premier Ministre a décidé autrement. Sa décision implique un contrôle qui devra être effectué par des fonctionnaires qui coûtent. Décidément, même le Premier Ministre préfère les procédures au bon sens et à la tranparence. Pauvre France !

19/02/2005

Le travail des seniors se heurte au chômage et aux stéréotypes

Un employeur sur deux indique ne pas vouloir embaucher une personne de plus de 50 ans, même s'il éprouve des difficultés à recruter, remarque la Dares dans son étude.

"Leur productivité ne semble pas plus faible que celle de leurs cadets mais les entreprises sont toujours réticentes à embaucher des salariés âgés", relève la Dares. Qu'on se le dise !

Le Monde

La situation sociale s'est fortement dégradée en 2004 en Charente-Maritime

Alors que le chômage s'est stabilisé l'an passé en France (- 0,1 %), il a progressé de 3,4 % dans le département pour toucher désormais 11 % de la population active.
Sud-Ouest

Un senior sur TF1 le 11 février

Cliquer ici puis
sélectionner TF1 et
"Les difficultés d'un senior à retrouver un emploi"

Dans le reportage, vous remarquerez qu'on parle des statistiques des 55-60 ans. Mais un chômage qui n'est pas mesuré est celui des 45-55 ans (une femme est presque exclue et "précarisée" à 40 ans). C'est un sujet tabou en France car il mesurerait les dégats de la loi Delalande censée "protéger" les plus de 50 ans et maintenant les plus de 45 ans. Le taux des 45-55 ans en France serait encore plus catastrophique par rapport à la moyenne européenne.
La journée nationale des Quinquas montrera à la France entière une nouvelle exception française ce que ne montrent pas les statistiques !

17/02/2005

Seniors : le chômage fatal ?

Accablant. Le rapport de la Dares (1) publié ces jours-ci par le ministère du Travail établit non seulement que la France est l’absolu mauvais élève européen en matière d’emploi des seniors, mais, qu’en plus, notre pays, s’avoue incapable de corriger le tir.
Lire la suite

La réforme en France

"Les français sont pour la réforme mais contre le changement." Yvon Gattaz, ex-patron du CNPF (MEDEF)

Oui, tout le monde est pour la réforme mais ce sont les autres qui doivent changer !

15/02/2005

Sauvons ce qui peut l'être

Nous serons toujours les victimes tant que nous ne saurons pas nous substituer aux entrepreneurs et industriels lorsqu'ils ferment leurs entreprises.
Quand prendrons nous conscience que PLUS QUE L'HOMME, C'EST SA BETISE QUE L'ON EXPLOITE.
Nous sommes tous concernés par la désindustrialisation comme de l'argent public. Il est indispensable d'imaginer des alternatives, pour maintenir une activité industrielle, nécessaire à une économie viable pour notre pays. Créer des entreprises c'est bien, on peut envisager aussi de préserver ce qui est possible avec le concours des cadres et des salariés.
Il y a presque 60 ans fut instituée la cogestion(les C.E) par le général De Gaulle, pour inciter les cadres et les salariés à participer au fonctionnement et au développement de leurs entreprises. Une décision qui devait encourager une culture économique populaire. Une initiation qui devait aussi leur permettre, si l'occasion se présentait, d'en prendre le contrôle et la gestion, un moyen de développer des entreprises citoyennes.
Il faut savoir que des lois rendent possibles des alternatives : loi N°84-578 du Juillet 1984,
Art.90, loi N°91-1322 du 30 décembre 1991, sur le développement de l'initiative économique qui institue, la reprise de l'entreprise par ses salariés ( RES )
Loi N°76-1232 du 29 décembre 1976 qui favorise la transmission de l'entreprise aux salariés avec avantages fiscaux, il existe également la SCOP. Société Coopérative Ouvrière de Production
Faudra-t-il demander à nos élus, de réactualiser, d'adapter, d'améliorer certaines lois.
De toute façon, il faut envisager toutes les possibilités. Il ne coûte rien d'en faire la démarche, il est étonnant que l'on ne suggère que très rarement aux salariés, l'étude de faisabilité de RES avec le concours des institutions concernées :
Le conseil général
La Chambre de Commerce et d'Industrie
L'inspection du travail
La confédération nationale des SCOP ( 1500 entreprises 35000 emplois )
Les élus
Naturellement il faut du courage et de la motivation de la part des salariés.
Les consommateurs ont contribué en partie aux délocalisations. Dans une course à la concurrence inégale, nous n'avons pas pris conscience que la différence des prix correspondait à nos salaires et notre protection sociale.
Pour conclure, ce n'est pas les entreprises qui ont fermé, qui participeront à la reprise économique. Des RES existent, nous avons tous été informés dans le passé de cas ponctuels. Si on en parlait plus, cela contribuerait à une émulation.
N'oublions pas que nous devons relever un défi économique. Les élus agissent avec l'argent que leurs confient les contribuables, leurs pouvoirs sont limités par le manque d'argent, si on se réfère à la dette de la France 1.000Md et aux 38 Md d'euros d'intérêts que nous payons.
Moins d'entreprises c'est moins, de protection sociale, moins de retraites, moins d'impôts, moins de services publics.
Nous n'avons pas de richesse naturelle, notre seule richesse c'est la valeur ajoutée que nous obtenons par notre travail. Notre seule richesse c'est le travail.
Large diffusion pour la sauvegarde possible de certaines entreprises et de nos emplois.
Contact département 76

14/02/2005

Croissance et chômage

Alors que la croissance française a été la plus forte depuis trois ans +2,4%, le chômage officiel reste à 9,9% et le commerce extérieur français est déficitaire de 8 milliards d'euros.

Combien faut-il de croissance pour réduirer le chômage en France ?

Comment fait l'Allemagne, l'autre mauvais élève de l'Europe, pour avoir un commerce extérieur excédentaire de 155 milliards d'euros contre un déficit de 8 milliards pour la France !

Les syndicats et les seniors ?

"La CGT a fait remarquer que "la contradiction se trouve dans le camp du MEDEF qui met à la porte les salariés âgés". Et la CFTC, elle, a rappelé que tant que le chômage perdurera, il fallait privilégier l'emploi des jeunes sur celui des seniors. La CFDT a pour sa part défendu l'idée d'un droit pour les quinquas à une "deuxième carrière".
Extrait de La Tribune du 14 février 2005

La CGCT se défausse sur le MEDEF, la CFTC oppose les juniors aux seniors et la CFDT invente un droit pour les quinquas.

Messieurs les syndicalistes, vous aurez un jour à rendre compte de votre responsabilité sociétale !





La différence entre les discours et la réalité



L’A.D.I.E. n’aide pas !
Puisque cela fait deux fois que je lis des textes où l’A.D.I.E. apparaît comme la bienfaitrice des petits créateurs d’entreprise, j’ai décidé de changer le titre de l’article de ADIE - je ronge mon frein en "L’ADIE n’aide pas", car dans mon cas précis, et quand on est dans ma situation on a besoin d’aide, l’ADIE ne m’a pas aidée. Elle a juste réussi à m’enfoncer encore davantage dans la dégradation financière. Merci l’ADIE.
Lire la suite :
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12/02/2005

Evolution du salaire moyen

D'après Le Point n°1691 du 10 février, de 2002 à 2004, le salaire moyen du secteur public a augmenté de 10% et celui du privé 6,4% (sources INSEE, OCDE, OFCE).

N'est-il pas curieux de voir les salaires du public, protégé de la précarité et du chômage, augmenter plus vite que ceux du privé qui paient les salaires du public ?

Quand les syndicalistes vont-ils manifester leur volonté de voir leur salaire moyen évoluer comme celui du privé, producteur de richesses ? Ne serait-il pas équitable que les salaires du public évolue en fonction de ceux qui sont exposés à la mondialisation et aux aléas conjoncturels ?

Il ne s'agit pas ici de séparer les français, secteur protégé contre secteur exposé, mais de donner des informations publiques tronquées par les discours réducteurs de ceux qui apparaissent souvent dans les médias comme des syndicats "représentatifs". Représentatifs de quoi ? Et financés comment et par qui ?

Nous comprenons pourquoi les syndicats (qui trouvent principalement leurs adhérents chez les fonctionnaires ?) parlent de la progression d'indice et non de salaires réellement touchés, qui incluent les primes, l'ancienneté, les promotions automatiques et autres étrangetés propres à la fontion publique toujours aussi opaque.

Langue de bois, langue de bois ... Mais, comme disait Blondel, ex-dirigeant de FO, "je défends les intérêts de mes adhérents" (NDLR : et les autres peuvent peuvent aller se ...).

Les seniors à la télé, pour combien de temps ?

Le 11 février, votre serviteur est passé dans le journal télévisé de 20h de TF1 et le président de la FIDES sur France 3 dans le journal de la nuit.
Jusqu'à présent, seules les radios traitaient de l'exclusion des quinquas. Maintenant que les télés s'en mêlent, la prise de conscience va s'amplifier et, j'espère, atteindre son point culminant avec la journée nationale des Quinquas !