28/01/2006
Supprimer la Dispense de Recherche d'Emploi pour ré-intégrer plus de 400 000 Quinquas dans les statistiques du chômage
Par une simple mesure administrative, plus de 407 000 personnes de plus de 55 ans sont exclues des statistiques du chômage. Le nombre d'exclus du travail de plus de 50 ans n'était pas 340 000 mais 740 000 personnes à fin septembre 2005 !
L'ANPE envoie aux plus de 55 ans ou 57 ans un document à signer qui leur signale que s'il le retourne signé, ils conserveront leurs droits mais n'auront plus à actualiser leur situation tous les mois, ni à faire la preuve de leurs recherches d'emploi. La très grande majorité signe ce document puisque cela leur évite des obligations administratives.
Le problème est que l'ANPE considère que l'acceptation de ne plus avoir à faire ces démarches administratives équivaut à dire que les chômeurs ne recherchent plus d'emploi, ce qui n'a rien à voir. Ils sont donc exclus des statistiques du chômage : plus de 400 000 chômeurs en moins !
Si vous n'acceptez pas cette mystification administrative, vous avez la liberté de faire un geste simple :
Télécharger et imprimer cette lettre, la personnaliser si vous le souhaitez et l'envoyer à votre député et à votre sénateur pour demander la suppression de la "Dispense de Recherche d'Emploi" qui exclut plus de 400 000 chômeurs des statistiques.
Vous trouverez l'adresse de votre député en cliquant sur ce lien et celle de votre sénateur sur celui-ci.
Notre pays et sa situation exigent la transparence et la vérité !
Nous avons un allié de poids puisque le directeur général de l'ASSEDIC lui-même demande la suppression de la "Dispense de Recherche d'Empoi".
Chiffres de la DARES à fin septembre 2005. Chiffres surlignés en jaune.
Merci de faire connaître cette action au plus grand nombre.
| Commentaires (8) | 
Facebook | | Lien permanent | Tags : quinqua, citoyen, emploi, senior, chômage, discrimination, retraite
Commentaires
A 55 ans et +, il n'y a tout simplement aucun recrutement et des licenciements systématiques. Que vont-ils faire ? expédier des milliers de CV au point d'exaspérer les recruteurs qui les mettent d'emblée à la corbeille ?
On peut très bien les réintégrer dans les statistiques sans cela.
Les gens de l'ANPE, UNEDIC et autres ne sauraient pas trouver un poste pour eux-mêmes s'ils avaient 55 ans et plus. Et s'ils ont de la chance, ce n'est pas l'ANPE qui leur aura trouvé un poste, ou alors "n'importe quoi", puisqu'ils n'ont pas les postes. A la limite, les entreprises d'intérim, les relations, mais à cet âge...
La démarche demanderait quelques explications.
Écrit par : joëlle | 02/02/2006
La liste noire des groupes qui pratiquent la discrimination par l'âge... et le boycott de tous leurs produits et services. Après tout, il paraît que la classe baby boom est la plus nombreuse, elle consomme aussi et fait des choix.
Oui, je sais... je sais...
Écrit par : joelle | 02/02/2006
Écrit par : JMC | 03/02/2006
J'ai été licencie après un CDD de 22 mois chez SFR j'avais 49 ans, depuis le chomage le chomage le chomage, et l'impression de naitre qu'une charge pour les autres.*
J'avoue que je ne comprend pas ses fameux recruteurs !!! et leurs dirigeants.
Alors battons nous !!!
Écrit par : Christine | 03/02/2006
". En un an à fin septembre 2005, si le total des chômeurs (catégories 1 à 6) a diminué de 46 000, le nombre des RMIstes et des ASS a augmenté de 87 200 ! "
je voudrais savoir ou on peut trouver ce chiffre de 87 200;
merci
Écrit par : william | 07/02/2006
> Le taux officiel du taux de chômage baisse et on parle même d'embellie
> dans la presse.
L'embellie des chiffres du chômage est, on le sait, mécanique...
Beaucoup d'entre nous peuvent partir en retraite, viennent de prendre leur retraite.
Ceci explique en grande partie cela.
Tout autre chose : vous entrez en période d'essai, mais vous avez été embauché (ce que l'Unedic et l'Assedic savent puisqu'elles ont versé une prime à l'employeur). Si avant les trois mois d'une période d'essai vous vous retrouvez chômeur, vous serez sorti des statistiques (pour rester chômeur lors de la période d'essai, il faut exercer d'abord un recours administratif, ce que peu de personnes font).
Les chiffres du chômage pourraient être mieux "arrangés", aménagés.
Toutefois, les instances patronales, syndicales et gouvernementales ne sont guère cohérentes lorsqu'il s'agit de favoriser les départs à la retraite.
Je vais me voir sans doute contraint d'entamer un bras-de-fer avec l'administration qui décide d'accorder ou non l'allocation spécifique de fins de droits. En effet, je retravaille mais, diplômé (DÉA, DESS, &c.), j'ai dû plus ou moins créer mon propre emploi qui exige énormément d'heures de présence (dans l'entreprise, sur des salons, lors de conférences), à domicile, en déplacement, etc.
Impossible donc de trouver le temps de fournir dix ans de fiches de paye pour une décennie, un an de fiches de paye pour une autre année... En effet, pour suivivre, tout en étant pratiquement toujours chômeur indemnisé, j'ai dû multiplier les missions, les collaborations, &c. Donc, des piles de fiches de paye, parfois trois, quatre, cinq pour un mois (sans compter la rétribution d'heures de surveillance, de cours dans l'enseignement supérieur.).
Dans un premier temps, l'administration des Assedic l'avait compris lorsque je m'étais présenté avec une pile dans leurs locaux. Il m'avait donc été demandé de ne fournir que les fiches de paye de mon activité poursuivie (via une société de portage), l'orginale d'une « feuille jaune », l'attestation de revenus (je ne suis plus imposable depuis quelques années en dépit de tous ces petits boulots ponctuels, de ces contrributions journalistiques non-payées ou sous-payées, des heures de surveillance). D'ailleurs tous ces documents avaient déjà été communiqués chaque mois à l'Assedic...
Débordé de travail (et rétribué au SMIC mensuel, car évidemment, le SMIC horaire est explosé), j'avais tardé à fournir ces pièces. Le 8 janvier, elles parvenaient à l'Assedic en lettre recommandée avec accusé de réception. Dans une lettre datée du 10 janvier (reçue le 12), il m'était signifié que je n'avais pas communiqué ces pièces. Et donc qu'il me restait la solution du recours gracieux, de la lettre au ministre (Gérard Larcher), du contentieux devant le tribunal administratif...
J'ai donc écrit de nouveau à l'Assedic, au directeur dptal du Travail, au ministre.
Et obtenu pour toute réponse une demande de communication des pièces fournies (sans doutes perdues dans les locaux des Assedic, mais bien parvenues, l'avis de réception faisant foi, et renseignement téléphonique pris, elles sont effectivement parvenues), plus toutes celles dont qu'il m'avait été dispensé de fournir...
Bon, pour avoir une retraite pleine, il me manquera deux trimestres de plus.
Je ne pourrais donc libérer mon poste, si ma santé me permet de le garder, que dans une quinzaine d'années, lorsque j'aurais dépassé 70 ans.
J'aimerais pourtant pouvoir êre remplacé par un plus jeune dans sept ou huit ou dix ans.
Je vous laisse tirer les conclusions car, même en tapant vite et en ne me relisant pas, j'ai déjà consacré trop de temps à ce courriel (alors, réunir des feuilles de paye, faire un paquet, faire la queue pour le poster ou aller le déposer, c'est difficilement imaginable). Et d'autres tâches plus pressantes m'attendent.
Bien à vous toutes et tous.
Écrit par : Jef Tombeur | 07/02/2006
Avec cette enquete, moi-nous , en appelons à toutes les personnes renseignées de nous indiquer précisément en retour les dirigeants décidés d'embaucher des chômeurs longue durée de plus de 57 ans précédemment rejetés quant ils mettent nos congénères (restés en poste sans perte de rémunération) en retraite dès les 56-57 ans ?
On entend partout qu'un plus jeune en CNE ou CPE est préféré à un trop....ou trop....voire de .....et surtout vieili plus que les autres parce que paupérisé ou spolié.
Voilà la seule vrai qyuestion que JMC aurait dû être capable d'intégrer depuis longtemps. Ses réponses seront bien venues sur a-jt@wanadoo.fr. A bientôt
Écrit par : Naej | 16/03/2006
Écrit par : transmanche | 24/06/2006
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