13/01/2012
Polytechniciens, énarques... et malgré tout chômeurs, comme d'autres
http://www.lemonde.fr/education/article/2012/01/04/polyte...
Même les élites se rendent compte qu'étant en poste, elles n'imaginaient pas l'enfer que représente le chômage après 50 ans. Même "intelligente", une personne vit très douloureusement l'ostracisme lié à toute discrimination.
Prudence avec la "rupture conventionnelle" !
Extrait de l'article :
Le temps, aussi, où ces ex-salariés à six chiffres (dans les 100 000 euros annuels), même généreusement indemnisés par leur ex-entreprise et au plafond des indemnités chômage (6 000 euros), réduisent les heures de femmes de ménage. Tout en ayant conscience qu'il serait de mauvais aloi de se plaindre... "Au tiers du revenu précédent, cela ne peut pas durer très longtemps, compte Philippe, dont les quatre enfants fréquentent l'école privée. Tout cela mine l'ambiance familiale. C'est un peu "No future". L'un de mes fils, à qui je disais de travailler, m'a répondu : "Tu as vu où ton diplôme t'a mené, toi ?" " La vie sociale, bien sûr, s'en ressent. Charles va "toujours dans les galas où l'on peut rencontrer des gens intéressants pour la recherche". Mais évite les dîners. "La commisération, les commentaires soi-disant aidants. En fait, on met les gens mal à l'aise, ils projettent sur nous leurs propres peurs."
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