26/01/2007
Réunion du 14 février pour témoignages à la télé.
Nous sommes régulièrement contactés par des journalistes pour trouver au pied levé des témoignages, ce qui pose des problèmes de temps et de disponibilité.
Un journaliste de télévision nous a proposé de trouver au préalable des personnes prêtes à témoigner sur les difficultés des Quinquas à retrouver du travail, à conserver leur travail, ... bref tout ce qui entoure la discrimination des Quinquas et ce que l'exclusion fait perdre à la Société..
Pour répondre à cette demande, nous organisons une réunion
le 14 février de 14h à 18h chez
ITG, 26 rue de la Pépinière, 75008 Paris
Métro St Augustin.
Nous recenserons ainsi les personnes volontaires pour témoigner sur un sujet donné. Le journaliste choisira ensuite les témoignages et les personnes à interviewer.
Les personnes qui ne peuvent venir à cette réunion peuvent se faire connaître en décrivant leur témoignage dans un courriel. L'interview peut être faite en province. Il n'y a pas que Paris en France !
Pour participer à cette réunion, votre présence doit être confirmée car le nombre de places est limité. Pour vous inscrire, envoyez un courrier à TV@quinquascitoyens.net en décrivant votre témoignage.
| Commentaires (18) | 
Facebook | | Lien permanent | Tags : senior, emploi, chômage, exclusion, discrimination
Commentaires
Peut-on savoir pour quelle genre d'émission ? Merci !
Écrit par : Corinne | 07/02/2007
Partant de ce précept catégorique, j'en ai fait part à toutes les autorités politiques, patronales, syndicales par voie de courrier et mêmes de rencontres, la réponse est là encore édifiante: Nous connaissons ce problème de la discrimination des '' séniors '' mais nous ne pouvons rien faire et nous compatissons à votre difficulté ! Les ''seniors '' sont les plus discriminés des demandeurs d'emploi pour des raisons et des à prioris erronés, les '' anciens ne sont pas malléables, ne sont pas adaptables, coûtent trop chers, sont plus souvent malades, risquent de déstabiliser les plus jeunes par leur perception des problèmes... ''
A tous ces arguments qui n'en sont pas, il faut rappeler que dans la situation où se trouvent les quiquas. Ceux-ci ne sont plus carriéristes, ne coûtent pas plus chers que les plus jeunes puisqu'ils ne sont pas en situation de prétendre à plus que les conventions collectives, ils sont là pour former les plus jeunes par leur présence et leur maturité et surtout ils veulent être reconnus comme des acteurs performants dans leurs domaines d'activité.
Écrit par : STRIFFLING Jean-François | 07/02/2007
Aux E.U. il est formellement INTERDIT de préciser un age dans une annonce (du genre "cherchons cadre 28-35 ans..."), histoire d'essayer d'eviter la discrimination. Peut-être une telle loi devrait être etabli en France, pourque nous puissions travailler entre l'âge de 35-65 ans!
Écrit par : TILBURY | 07/02/2007
Quinqua indigné de cette arrogante jeunesse(j'ai deux enfants),qui nous regarde desfois comme des has been,et effectivement notre riche expérience humaine qui fait de nous des médiateurs idéaux ,l'employer serait plus judicieux pour les entreprises.
Écrit par : heuzé | 07/02/2007
Écrit par : JMC | 07/02/2007
Écrit par : verdier.catherine@laposte.net | 07/02/2007
Que ce soit dans l'armée, la police ou l'administration, si vous avez plus de 35 ans, votre demande ne peut être retenue.
Écrit par : bodhuin | 07/02/2007
Je ne peux être avec vous pour vos réunions car je travaille (52 ans)
J'ai retrouvé du travail (pas à temps plein, mais c'est mieux que rien) il y a 3 ans, je suis conseillère à l'emploi.
Et dans mon métier, je n'ai vraiment pas l'impression que les quinquas et plus retrouvent moins facilement que les jeunes.
Je suis d'accord pou les 48 à 50, là c'est plus difficile.
Je suis à votre disposition tous les jeudis pour toute fromation (ateliers) aux techniques de recherches d'emploi (j'ai des méthodes un peu originales) accompagnement individuels (ça marche bien), et bien sûr Bilans de compétences spéciaux quinquas car j'ai bien étudié les pbs des adultes en transitions et les tranches d'âges de transitions.
Cordialement
Florence SAMUEL
06 75 87 47 92
Écrit par : Florence SAMUEL | 07/02/2007
Écrit par : FERRERA | 08/02/2007
La situation est devenue impossible et ne pouvant plus travailler dans ces conditions, mon patron a décidé d'un licenciement pour faute grave (motif manque de compétences dans le poste occupé) et cela après 1 an 1/2 de collaboration.
J'ai beaucoup souffert et le temps n'a rien effacé de ma douleur.
Aujourd'hui, je suis inscrite au chômage et me retrouve dans la situation des séniors.
Comment expliquer ce rejet de personnes compétentes comme nous ?
Pourquoi tant d'indifférence de la part des Entreprises ??
Pourquoi l'état souhaite un prolongement de la retraite alors que celui-ci ne fait rien pour les seniors?
Mme PARISOT (MEDEF) aura un jour 50 ans et plus et il faudra qu'elle pense à sa reconversion, mais pour une personne comme elle, ce n'est pas un problème.
Il ne suffit pas de faire des lois mais il faut aussi être à l'écoute des travailleurs.
Le futur président de la république n'a t'il pas 50 ans ?
Écrit par : DENIS | 08/02/2007
Je trouve "légitime" que vous puissiez vous faire de la publicité et vous enorgueillir des résultats que vous obtenez au sein de votre entreprise.
Comme vous l'écrivez, vous avez de la chance d'avoir retrouvé un travail (pas à temps plein et pourtant la demande d'emplois est un créneau "assez porteur" !!)
Il est très gentil de votre part de nous inviter à prendre connaissance de vos techniques de recherche d'emplois mais hasardeux, voire limite malsain, d'établir des statistiques saucissonnées qui ne vont pas arranger le moral des troupes: la France reste la lanterne rouge des pays, avec seulement 37% des actifs de 55-64 ans! alors, plus facile pour les plus de 50, moins facile de 48 à 50 ? je vous laisse juge de vos propos!
Je ne sais pas si votre employeur est un institutionnel et je voulais juste vous faire part de mon dernier entretien avec ma conseillère de l'Apec.
Dernier entretien, oui, car à 56 ans il me faudra, dans deux mois, faire connaissance avec la deuxième dégringolade vers l'ASS (je crois que ça s'appelle comme ça?) De grâce, ne nous parlez pas de bilans de compétences et d'accompagnement individuels! Après trois ans de vrais combats infructueux on nous regarde avec des doutes quant à notre réelle volonté de retrouver notre "dignité".
Pour en revenir à ma conseillère, elle m'a souhaité de faire attention à ma santé et de ne pas contracter un cancer à cause du stress car certains de ses "Clients" en étaient morts et pour finir m'a dit que j'allais retrouver des ailes pour retrouver un emploi à l'approche du terme de mes allocations ASSEDIC.
C'est vrai le stress me fait beaucoup fumer (ça c'est un autre problème) et je commence à tousser anormalement.
Est ce que mon cas rentre dans la tranche d'âge de transitions ?
Malgré tout ceci, et avec toujours le punch!
Cordialement
Patrick BOISSEL
Écrit par : Patrick BOISSEL | 08/02/2007
Nous démarchons nous même les entreprises et trouvons nos missions .
vous êtes cordialement invités à consulter notre site collaboratif eGW à
http://ctp38.inforoutes-ardeche.fr en utilisant l'Identifiant:visiteur et le mot de passe:visite(en minuscules) pour un accès restreint.
je suis prêt à témoigner pour montrer le "fighting spirit" des quinquas dont notre association en est la preuve.
le marché est ce qu'il est et il faut avoir une approche économique et non une approche émotionnelle.
personne nous oblige à être vieux il faut changer de tranche d'âge par notre comportement et notre état d'esprit..
freddy pathier 57 ans
Écrit par : freddy | 08/02/2007
Comme je vais tenter avec toutes mes forces et ma volonté de retrouver du travail ( j'ai 56 ans, le plan social ( appelons cela comme ça ) qui m'a licencié portait sur 19 personnes pour 58 salariés dont 13 de plus de 50 ans !!! ) je vais m'investir aussi dans l'approche civile, civique et sociale, donc politique de ce grave problème à poser et à résoudre.
A bientôt surement pour agir avec vous à la hauteur de mes moyens et de mes possibilités.
Jean Michel GODFRIN
Écrit par : Jean Michel GODFRIN | 08/02/2007
Je suis au chômage depuis plusieurs années malgré mes recherches.
Les politiques et les médias doivent d'abord être honnêtes sur le nombre des chômeurs et ne pas communiquer uniquement sur la catégorie 1. Les autres sont-ils des sous- chômeurs, des imbéciles purs, la France du sous sol ?
En fait il y a plus de 4 millions de chômeurs.
LANPE devrait se cantonner à rédiger des annonces. En dehors de cela, l'agence ne sert à rien. Jamais de conseil, jamais d'analyse de situation, pas de formation. Pas de relation compétence/besoin du marché du travail. Avec une formation supérieure technique, un conseiller m'a proposé de faire du ménage.
Méritait-t-il son salaire et sa sécurité de l'emploi ?
Un tôlard coûte 60 euros par jour.
Un chômeur ASS reçoit 14 euros par jour, soit 4 fois moins qu'un délinquant !
Pourtant nous sommes la première priorité parait-il.
Un chômeur du privé ne supporte pas une double peine mais une TRIPLE PEINE.
-Revenus faibles car sans emploi.
-Retraite calculée sur une durée d'activité tronquée.
-Retraite calculée sur les montants de salaires tronqués.
Calcul sur les 25 meilleures années pour le privé, 6 je crois pour les fonctionnaires. Les salariés du privé ont les paramètres de calcul les plus dûrs alors qu'il est très difficile d'avoir ses années complètes de cotisations. CELA S'APPELLE L'EGALITE...sans compter qu'après 50 ans on est cuit.
Le chomage laisse tout le monde indifférent : patronat, privilégiés, salariés, retraités. A peine 10% des candidatures reçoivent une réponse, toujours standard par ailleurs. Jamais de motif précis de rejet. Non retenu après un entretien, aucune explication qui permettrait peut être de se réorienter.
Nous mériterions bien un guignol permanent sur CANAL +.
MAIS LES ELECTIONS APPROCHENT. LE SEUL VOTE QUI FERA PARLER DE NOUS EST LE VOTE EXTREMISTE.
Un tôlard coûte 60 euros par jour.
Écrit par : COMTE | 08/02/2007
Depuis, en Ile de France, je préside les destinées d'une Société de Management de transition. Nous avons la volonté d'inventer un nouveau métier pour les seniors de haut niveau qui souffrent des mêmes effets de rejet.
La France a trouvé le moyen de fabriquer de nouveau SDF car cette population est désemparée.
Écrit par : THOMAS | 10/02/2007
De plus avec des revenus depassant rarement le smig,car le ca minimum est de 25000euros pour atteindre le smig,mais heureux d'aller travailler tous les matins.
Je n'apporte rien de plus en expliquant mon cas,comme tous nous passons notre temps sur l'ordinateur a envoyer des centaines de cv qui restent sans reponse.
des temoiniages plus optimiste avec des solutions concretes nous seraient tres utiles
Pourquoi ne pas nous reunir pour manifester,nous ne risquons pas que l'on nous degreve de nos revenus les heures d'absence
merci a vous et gardez l'espoir ,je n'ai pas de solution desole
Écrit par : hugot | 11/02/2007
J'ai 57 ans et après plus de 15 années de collaboration dans une multinationale Française côtée au CAC 40, on m'a fait comprendre (ainsi qu' à d'autres collègues) que la "pyramide des âges handicapait gravement la compétitivité de la société" (sic).
J'ai résisté à la pression de plus en plus présente jusqu'à ce que l'on trouve une faute grave visant mes compétences!!
Je comprends bien le désarroi de beaucoup de "quinca" qui ne se sentent pas prêts pour la retraite, qui aiment leur travail et continuent de s'investitir au sein de leur entreprise.
Il faut continuer d'y croire et persévérer afin de convaincre les "chercheurs de têtes" que l'âge n'est pas inscrit sur une pièce d'identité.
Bon courage à ceux qui sont dans mon cas.
Au fait, le (petit) actionnaire que je suis n'est pas satisfait des mesures prises car l'action a perdu plus de 3% depuis un an.
On se rassure comme on peut.
gerard.tales@neuf.fr
Écrit par : Gérard | 13/02/2007
Par ailleurs, nous faisons vivre beaucoup de personnes (Anpe, Assédics, Insee accompagnateurs, conseillers, formateurs) del'utilité des chômeurs...
Écrit par : francine | 03/03/2007
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