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10/09/2008

600 000 licenciements pour motif personnel par an

Témoignage de moeurs :

« Il existe une façon très simple de contourner la jurisprudence sociale française de lutte des classes, c'est d'assumer purement et simplement le licenciement abusif et son coût, mais sans perdre de temps en passant par la case tribunal.

Concrètement, dès qu'un salarié témoigne d'une attitude contraire aux intérêts de l'entreprise, c'est à dire à mes intérêts, je le licencie pour le premier motif venu (léger retard,etc...) mais en qualifiant sa faute de lourde, soit licenciement sans préavis ni indemnités.

Dans la période qui s'écoule entre la convocation et la signification du licenciement (après IP), le salarié est en mise à pied conservatoire donc non payé.

Après le licenciement, j'attends l'assignation devant les Prud'hommes (en général 3 à 6 mois)

Une fois celle-ci parvenue, mon conseil contacte la partie adverse et obtient un désistement complet moyennant une transaction correspondant à 6 mois de salaire net max. (les deux mois de préavis non payés sont inclus dans cette somme).

J'en suis à mon troisième licenciement avec cette méthode en 6 ans et elle me donne entièrement satisfaction.

Je paye, mais je vire quand je veux, et qui je veux ! »

Ce chef d'entreprise a 18 salariés sous ses ordres. Mais la pratique qu'il décrit est aussi le fait de grandes entreprises, et tend à être utilisée aussi bien dans le cas de licenciements individuels, en forte augmentation, 600 000 par an que dans celui des licenciements économiques, qui diminuent, 200 000 par an. Voir

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