21/01/2010
L'essaimage et l'éco-système
Voici un article qui devrait paraître dans Rebondir février 2010 :Rebondir_2010-février.PDF et qui préconise l'instauration d'un "Bilan d'Etape de Vie Professionnelle" tous les 7 ans.
Lors de ce bilan, tout salarié et en particulier les cadres devraient être informés des possibilités offertes par l'essaimage dont les procédures sont à créer.
Un grand principe pour l’activité : l’essaimage.
Au-delà des mesures curatives (PSE, convention de revitalisation, etc), instituons une mesure de prévention du chômage et de développement de l'activité : l’essaimage.
Que constatons-nous ?
- Un management de plus en plus anxiogène et désincarné et des cadres démotivés
- Des centaines de milliers d’entreprises qui vont disparaître faute de repreneurs, il est vrai souvent des TPE mais pas seulement
- Un nombre insuffisant de grosses PME pour accueillir les cadres supérieurs ou dirigeants exclus dans la compétition vers le pouvoir [on sait que c'est souvent la stratégie du "Maillon faible", émission culte qui a disparu des écrans, qui prévaut et qui ne garantit pas la victoire du meilleur]
- La disparition importante de nouvelles entreprises créées dans des conditions de survie [50% créées par des chômeurs]
- Manipulation des statistiques : un individu qui s’inscrit comme auto-entrepreneur est compté comme un créateur !
- Dépenses importantes pour la création d’entreprises alors que la plupart des créateurs le sont par défaut !
Une solution : l’essaimage
Ses avantages :
- Projet mûrement réfléchi dans un environnement connu
- Equipe qui se connaît, prévention des problèmes d'embauche
- Dans le sens de l’entreprise qui se concentre sur son cœur de métier
- Acccompagnement économique de la part de la société d’origine pendant les 3 premières années en assurant un minimum de chiffre d’affaires décroissant
- Financement + ou – important par subventions pour création, embauche, …
- Tissage de liens dans l’éco-système de la société d’origine [partie prenantes : fournisseurs, sous-traitants, ...]
- Création d’un crédit d’impôt pour la société d’origine calculé sur la différence entre le nombre d’emplois supprimés chez elle et le nombre d’emplois de la nouvelle entreprise au bout de trois ans
- etc.
L’idée est de dire qu’il vaut mieux faciliter la création d’entreprises par des personnes motivées par un projet soutenu par une équipe ou par l’externalisation de certaines fonctions plutôt que par des personnes qui sont en difficultés et qui créent une entreprise dans une activité qu'ils ne connaissent pas toujours et pour laquelle ils n'ont pas toutes les compétences.
En d’autres termes, il s'agit de bouturer plutôt que planter une graine dans un sol inconnu, pour prendre une image agricole.
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